• Le père noël, De son vrai nom Nicolas de Myre ou encore Nicolas de Bari, naquît à Patara en Asie Mineure,  entre 250 et 270 après J-C... Il galéra pendant son jeune âge et dut exercer le métier d'Evêque de Myre pour arrondir ses fins de mois. Mais il n'était pas heureux de sa vie, convaincu d'être destiné à accomplir d'autres taches plus importantes. il quitta donc l'Asie mineure pour se rendre en Europe ou il acquit très rapidement le titre de saint patron et protecteur des petits enfants.


    Au XVIe siècle, Après la réforme protestante, Ce distributeur invétère de jouets eu des déboires avec la justice, on lui reprochait en effet de distribuer des bébelles made in china, et sa fête fut interdite partout en Europe. Il se refugia en hollande ou il prit un nom d'emprunt : Sinter Klaas alias Saint Nicolas.
    Ecœuré de la hollande et de ses moulins a vent, Sinter klass immigre aux usa et s'adapte a la culture locale. il se refait un look, engage une troupe de cirque formé de lutin et de cerfs au chômage et prend comme nom de scène : Santa Claus.
    Il fit quelques pubs pour coca cola, des apparitions dans des films de série B et crut s'en tirer en lançant des HOHOHO la veille de noël...
    Mais il ne se doutait pas du trouble qui l'attendait, en effet, le nombre d'enfants explosa d'une façon spectaculaire. On estime le nombre de ces petits monstres à deux milliards dans le monde (pauvres parents!)...
    Parmi ces deux milliards 378 millions sont chrétiens, En comptant une moyenne de 3,5 enfants par foyer dans le monde, cela revient à 108 millions de maisons, 54 millions en présumant que chacune comprend au moins un enfant sage.
    Pauvre père noël, pour remplir son contrat il doit faire 967,7 visites par seconde. Ce qui est impossible même pour un super saint comme lui. Un autre problème de taille complique encore plus sa mission, en effet comme plusieurs de ses compatriotes, le père noël souffre d'obésité ce qui le gène considérablement de passer par la cheminée, sans parler des systèmes d'alarmes, des chiens de gardes et des interminable contrôles aux douanes..
    Cette année, le père noël n'en pouvait plus. Hier dans une conférence de presse a laquelle j'ai assisté il a officiellement déposé sa démission.
    N'avons-nous donc pas de cœur, nous qui avons reçu tant de cadeaux durant toute notre enfance.
    Il est temps pour nous de réagir, offrons lui un abonnement dans un club de gym, un traineau super sonique, des relais ou il pourrait souffler entre chaque étape, engageons les meilleurs lutins sur le marché, et surtout, ne perdons pas l'esprit des fêtes si cher a ce bon vieux père noël.
    Bonnes fêtes à tous


    Ps. Étant  un homme qui joint l'acte à la parole, je me suis engagé en faveur de notre chèr père noël. Cliquez sur ce lien et admirez l'artiste

    http://www.elfyourself.com/?userid=a1ed66f5361e157c8be2c88G06122216


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  • Ca faisait au moins deux heures qu'il était là, penché sur cette feuille désespérément blanche, qui semblait le narguer dans la pénombre de son bureau, et les mots, timides et muets, se refusaient à sortir. Il avait griffonné quelques phrases sur le papier vierge, pour les rayer tout de suite après.
    Lui qui ne savait rien faire de ses mains, rien d'autre que ses petits écrits, recommandait à ses enfants de ne pas dire dehors le métier que faisait leur papa. Lui qui connaissait les palais de justice mieux que les pires malfrats. Réduit au vagabondage à force de chercher un en droit où passer la nuit, Il quittait son refuge le matin sans être sure de rentrer le soir, contraint de raser les  murs pour se faire discret, à défaut d'être invisible. On le menaçait dans le secret des cabinets officiels et dans les grottes reculées des maquis.
    Tout cela parce qu'il était journaliste, témoin bavard de son époque, dénonciateur effronté de l'injustices. Il touchait à travers ses chroniques, le cœur et la conscience des gens, montrant du doigt les coupables corrompus et leurs complices.
    Il voulait que le monde sache à quoi ressemblait sa vie, partage ses peurs et ses angoisses.
    Ses idées se bousculaient dans sa tête dictant fiévreusement les lignes qui emplissaient les pages les une après les autres.
    Il écrivit sa chronique d'un trait; et quand il eut fini, une grande fatigue l'envahi, il se sentit soudain vidé, écœuré. Et ne voulu même pas relire ce qu'il venait d'écrire.
    -Le temps passe, le lecteur oublie- avait-il l'habitude de dire à ses proches, mais cette fois, il savait que ça allait être différent.
    Le lendemain, à midi, 3 balles retentirent dans un restaurant d'Alger. Les mains sur la table, la tète légèrement inclinée sur une assiette de crudités à peine entamée, un léger filet de sang coulait derrière sa tête, mortellement touchée. Il est resté là, assis seul au milieu de la salle désertée. Il n'est pas tombé par terre, se refusant de toucher le sol, comme un dernier acte de résistance...          
    Il n'était plus Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, et continuait d'espérer contre tout, parce que, n'est-ce pas, les roses poussent bien sur les tas de fumier.                                                                                                                                 
     
    Hommage à Said Mekbel, journaliste Algérien assassiné le 3 décembre 1994 à Alger.
    Nous ne t'oublierons pas.
    Cette chronique est en grande partie inspirée du dernier billet, prémonitoire, de said mekbel, écrit un jour avant son assassinat.

     


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  • La théorie du complot consiste à croire qu'il y a une vérité au delà des vérités ``officielles``, des secrets que le commun des mortels ignore, un genre de conspiration planétaire qui a pour but de nous raconter des bobards.
    On a tous vu ou entendu des gens prétendre qu'Hitler vit toujours quelque part en Amérique du sud, et qu'il aurait plus de 117 ans, ou encore que les extraterrestres sont parmi nous et que les gouvernements nous cachent  leur présence. Des gens ne cessent de clamer qu'ils ont été enlevés, d'autres affirment avoir rencontré JFK ou Jésus et je ne sais qui d'autre. Mais au-delà de ces délires qui s'apparentent plus à de la paranoïa qu' à une quête de vérité, il y a des sujets un peu plus délicats, plus sérieux si j'ose dire et sur lesquelles le doute plane toujours :
    Que pensez-vous par exemple du Pick Oil, du réchauffement climatique, du SIDA, du 11 septembre, des sociétés secrètes et de leur réel pouvoir...
    A force d'entendre tous ces Illuminés prédire les pires catastrophes et annoncer la fin du monde toute proche, on a tendance à tout mettre dans le même panier et à nous dire : encore un qui croit tout savoir...
    Pour ma part je crois qu'il y a des vérités non avouées, des secrets bien gardés et des thèses montées de toute pièce, et je crois que la théorie du complot est en fait un complot en elle-même, de raconter tellement d'aberration au monde, d'aider et cautionner ces pauvres diables qui y croient, pour créer une cacophonie d'opinions ou les vrais questions ne sont pas posées, et où les voix sages ne sont pas entendues.
    Alors à tous ceux et celles qui adhérent à la théorie du complot, je leur dis : taisez-vous, car c'est à travers votre silence que la vérité raisonnera...

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  • Blood Diamond
    Le titre évocateur, L'affiche explosive, le verdict était  unanime, c'est ca qu'on va voir...
    Tous les ingrédients d'un bon film  étaient réunis, du moins en apparence.
    L'histoire se passe au siéra Leone, un pays d'Afrique ravagé par la guerre civile ayant pour principale cause le contrôle des zones diamantifères.
    Danny Archer (DiCaprio) ex soldat sud africain, converti au trafic de pierres apprend qu'un pécheur local Salomon Vandy, avait trouvé dans une mine de diamant ce qui semble être une pierre de grande valeur. Le film va se construire autour de la quête de cet énorme diamant à l'intérieure de la zone contrôlée par les rebelles, sur fond de violence et de clichés...
    Le film a plus l'aire d'une réclame appelant au boycotte des diamants que d'un film  qui veut dénoncer les atrocités réelles et quotidiennes en Afrique, ce continent victime de ses richesses et souvent déchiré par des guerres civiles dont le seul but inavoué est de se partager le butin.
    Les drames africains des massacres de civils, des camps de réfugiés et des enfants soldats vont être dilués dans un sentimentalisme typiquement hollywoodien, reléguant au second plan la misère et la détresse des populations.
    Le film est long à défaut d'être bon, souffrant de longueurs et de répétition.
    Et voir dicaprio tirer sur des enfants soldats a la fin du film m'a un peu choqué, croyant sincèrement que ce n est pas ainsi qu'on sensibilise les gens au problème de ces enfants, enrôlés de force, endoctrinés et souvent drogués, forcés de commettre les pires atrocités.
      Ceci dit, c'est un film qui mérite quelques louanges pour avoir, enfin affronter et montrer, même mal adroitement le vrai visage de l'Afrique.
    Quelques stats :
    Pays en guerre ou en situation de guerre :
    Conakry, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone ; en Afrique de l'Est, l'Erythrée, l'Ethiopie, la Somalie, le Soudan et l'Ouganda ; en Afrique centrale, le Burundi, la République démocratique du Congo et le Rwanda ; enfin en Afrique australe, l'Angola et le Zimbabwe.
    Les enfants soldats
    Soldats bon marché, faciles à conditionner, ils seraient 500 000 mineurs intégrés à des forces armées régulières ou rebelles dans au moins 41 pays. 300 000 participeraient directement aux combats. Au moins 1/3 des soldates seraient ainsi victimes de viol au sein de leur propre unité.
    Les réfugiés
    Fin 2005, on comptait 8,4 millions de réfugiés dans le monde,
    - Afrique centrale et Grands Lacs  1 ,193,700
    - Afrique de l'Est et Corne de l'Afrique 7 72,000
    - Afrique australe 2 28,600
    - Afrique de l'Ouest 3 77,200
    Total Afrique 2 ,571,500

     


    Source : Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />




     

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  • C'est fou comme on peut, des fois, faire des rencontres inattendues  dans les salles d'urgences des hôpitaux. J'y étais l'autre jour attendant sagement et impatiemment mon tour, lorsqu'un vieux monsieur vint s'assoir à coté de moi. Un paquet d'os enveloppé d'une peau brune et fripée. Il me fit un sourire tremblant et édenté, plein d'une joie enfantine. un nez protubérant trônait au centre de son visage donnant a sa face l'allure d'un faucon. Je lui souris a mon tour, prenant en sympathie ce pauvre vieillard revenu à l'enfance après tant d'années d'existence. Mais au-delà des innombrables rides qui sculptaient sa peau, il avait su garder toute la fraicheur de son jeune âge, une sorte d'élégance des traits qui, au-delà de l'âge et des années avait laissé intact le charme naturel de son visage. Cet homme m'inspira confiance et il  engagea une discution où Une voix vacillante et frêle exprimait des opinions vivaces et énergiques, un total contraste que cet homme là me disais-je.
    Si fragile et si vulnérable qu'il paraissait de l'extérieur,  une générosité et une énergie inouïe l'habitaient de l'intérieur.
    Il me parla de son rhumatisme, rien de grave selon lui, de sa femme morte quelques années auparavant, et d'autres petits bobos commun a son âge.
    On appela mon nom, et j'ai dû quitter avec regret mon nouvel ami hésitant à lui donner mon numéro de téléphone, après tout de quoui pouvais-je bien parler avec un homme de 80 ans passés...
    Je revis mon homme quelques mois plus tard, sa photo illustrait un article titré: La mort d'un héro, et c'est avec surprise que je lu que cet homme, décoré à plusieurs reprises,
    Volontaire et sans peur, avait sauvé la vie de ses compagnons au risque d'y laisser la sienne.
    Il s'était éteint durant son sommeil, laissant derrière lui une canne, une paire de lunette, des médailles et un souvenir indélébile d'un homme spécial, généreux et modeste.
     

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