• Il y a 45 ans, le 26 juin 1963. John F. Kennedy déclarait depuis le balcon de la mairie de Schöneberg en plein cœur de Berlin Ouest Ich bin ein Berliner . Il y a 2000 ans, disait-il, la phrase la plus glorieuse était civis romanus sum (Je suis citoyen romain). Aujourd'hui, dans le monde de la liberté, la phrase la plus glorieuse est Ich bin ein Berliner... Tous les hommes libres, quel que soit l'endroit où ils vivent, sont des citoyens de Berlin, et, en tant qu'homme libre, je suis fier de dire : "Ich bin ein Berliner !
    Comment ne pas se remémorer cette phrase qui interpelait chaque homme libre et en faisait un citoyen de cette ville ravagée par des années de guerre, déchirée par un mur érigé a la gloire de la bêtise et de l'intolérance, quand on voit toutes ces images insoutenables de la tragédie de Gaza.
    Je voyais ces femmes en pleurs, ces enfants affreusement mutilés, ces corps méconnaissables, désarticulés, et je ne pouvais m'empêcher de me remémorer les photos en noir et blanc des spectres squelettiques d'Auschwitz et Treblinka.
    Comment se peut-il qu'un peuple qui ait autant subit la haine et la folie durant son histoire, puisse infliger autant de souffrance à un autre peuple ?  Quelle cause, aussi juste et sacrée soit elle, peut justifier de sacrifier des innocents sur l'hôtel des intérêts et des calculs politiques ? Que vaut un lopin de terre, un territoire, une ville, un pays, la terre toute entière, devant le sourire radieux d'un enfant ?
    Je voyais ces peuples arabes indignés, hurlant, menassent, criant leur haine des juifs et leur soutien au Hamas. Pourtant, beaucoup de juifs n'aspirent qu'à une vie simple et harmonieuse avec leurs voisins, bâtie sur la paix et le respect mutuel. Mais l'écho de leurs voix est hélas top faible, noyé sous le fracas des bombes et des roquettes. Le Hamas quand a lui, est loin d'être le brave justicier, pieux et innocent qui redorerait le blason des nations opprimées. Ce pantin télécommandé, obéit au doigt et a l'œil à ses maitres qui se foutent royalement de la justice et de la paix. Combien étaient-ils a soutenir le peuple palestinien, otage des nationalismes panarabes, qui utilisent sa cause dans le seul but de satisfaire leurs intérêts douteux,  piégé entre deux intégrismes aveugles, qui se haïssent et s'entre déchirent au nom du même dieu ?  Pas beaucoup j'en ai peur.
    Pour ma part je souhaite de tout cœur que le sourire revienne enfin éclairer les visages des enfants de Gaza et prie pour qu'ils puissent bientôt jouer en paix avec leurs frères de Tel Avive, n'en déplaise aux politiques et aux religieux. Et je reste convaincu que tout homme libre devrait clamer haut et fort  Ich bin ein Gazaoui.


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  • Chers ami(e)s. Le but de ce blog est de m'exercer à écrire vite, en préparation de mon prochain livre. La plus part des articles ont été rédigés en à peine quelques minutes. Mais d'un autre coté j'aimerai aussi vous apporter quelque chose de constructif, vous entretenir de choses qui me tiennent à cœur, partager des opinions, vous informer de choses qui se passent à Montréal ou ailleurs dans le monde,  tout en essayant d'être vrai et sérieux et garder une petite touche d'humour.
    Je suis un peu nul en orthographe mais ça c'est la job du correcteur... lol.  je m'en excuse quand même.

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  • L'envie d'écrire me prit, intense et soudaine tel un vertige. Tout mon être y sombrait comme dans un tourbillon, incapable de résister ou de fuir. Une envie folle de déchirer le silence, de me faire entendre au delà de ces murs sales et misérables, au delà de la vie et de la mort.

    Pourtant je n'ai jamais été un homme bavard, préfèrant toujours garder mes pensées et mes sentiments pour moi. Mais aujourd'hui, après tant de silence et de solitude, j'ai tellement de choses sur le cœur, tellement de choses que je voudrais dire.
    Je pourrais rassembler tout  ces gens autour de moi, ces jeunes soldats americains qui nous regardent comme des spectres, Ces prisonniers allemands entassés les uns sur les autres, mes compagnons d'infortunes juifs ou polonais, aux regards fuyants et incrédules d'être encore en vie et libres, leur raconter mon histoire, partager ma vie et mes peines,  ils pourront rire, pleurer et s'émouvoir de mon récit, s'étonner de savoir que je ne suis pas juif mais musulman, pas polonais ou français mais algérien, puis ils s'en iront, et m'oublieront, et je n'aurai jamais existé pour eux. Mais au delà de ma petite personne dont je n'ai jamais hésité a faire le sacrifice, au delà de mes prétentions et mes délires, il y a la mémoire de ceux que j'ai connu, la chaleur de l'amour que j'ai partagé, la beauté des actes auxquels j'ai assisté. Ces choses la doivent vivre. Plus longtemps que mon corps squelettique que la déportation et la maladie ont rangés, plus longtemps que ce camp qui a vu tant de malheur et de déchirement, plus longtemps que les guerres et les folies des hommes.
    C'est pour que ces choses puissent vivre que mon âme a  soif d'écrire.
    Il me faut à présent survivre et ne pas glisser dans l'abîme de la confusion, me souvenir , revivre à nouveau et écrire...


    Extrait de mon future livre


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  • A partir de la semaine prochaine, blogalia sera organisée sous différentes rubriques
    Blogalia : Une série de nouvelles critiques et sarcastiques de la société dans laquelle nous Vivons
    Chroniques algéroises : souvenirs de ma ville natale Alger...vous y trouverez des histoires vécues, des drôles et des moins drôles...
    Ca m dit kek chose : rubriques traitant de l'actu en général
    Coup de cœur coup de gueule : vous voulez que je vous fasse un dessin?
    OmART : rubrique destinée à l'art en général (musique, cinoche, lecture etc.)

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  • C'était une journée froide et triste de l'hiver 2004, un dernier virage et j'étais enfin arrivé. Devant le metropolis, une longue file s'était déjà formée. Des jeunes des vieux, des gens venus avec leurs enfants, des couples, des noirs des blancs des asiatiques, il y avait de tout. Tous excités à l'idée de voir une vraie icône de la musique, une véritable légende vivante.
    Les portes s'ouvrirent et tout le monde se pressait de prendre les meilleures places. Je ne pouvais pas espérer mieux, j'étais à la première ligne au milieu de la scène. Je pouvais toucher les choristes de mes mains si je le voulais. Soudain on cria son nom et il apparu, petit trapu et vieux, coincé dans un costare mauve. Je me souviendrai toujours de son cri si particulier, de ses pas de danse hilarants, de sa voix chaude et  envoûtante. Les chansons s'enchaînaient, Sex machine, I got you, Man's world.....
    Puis soudain il s'approcha de nous, je tendis la main, il tendit la sienne et me serra la main... Une poignée de main ferme et franche, Je me senti comme un petit enfant auquel on offrait le pot de confiture...
    Je repense à ce  personnage controversé, alternant arrestations, et cures de désintoxication, avec  des succès inégalés qui ont fait danser le monde entier....
    Et je me dis qu'après tout c'est ça une légende

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